Cataracte
La cataracte est l’opacification partielle ou totale du cristallin. Cette opacification est responsable d’une baisse progressive de la vue, au début accompagnée de gêne à la lumière (photophobie).
Detecter une cataracte
Signe clinique fréquent évoquant une cataracte :
Baisse progressive de l’acuité visuelle bilatérale. Elle débute le plus souvent sur la vision de loin.
Les mesures de vision permettent une évaluation objective de la gêne, même si la prise en charge sera majoritairement dépendante de la gêne ressentie.
Signes moins fréquents :
– Photophobie (douleurs, migraines, hypersensibilité à la vision d’une source lumineuse)
– Diplopie monoculaire (sensation de dédoublement d’image)
– Sensation de voile/brouillard
L’examen du cristallin à la lampe à fente pose le diagnostic et précise le type de la cataracte : sous-capsulaire, corticale, nucléaire voire cortico-nucléaire, polaire, ou zonulaire.
Qu’est-ce que la cataracte ?
Présentation vidéo de la cataracte :
Traiter une cataracte
A ce jour, le seul traitement efficace de la cataracte est la chirurgie. Elle n’est cependant proposée que lorsque la cataracte est suffisamment avancée.
Elle consiste à enlever le cristallin opaque, et le remplacer par un cristallin artificiel (implant intra-oculaire) qui prend place dans l’« enveloppe » du cristallin (appelée capsule).
L’intervention se fait le plus souvent en ambulatoire, c’est-à-dire sans hospitalisation, ou alors avec une hospitalisation très courte, selon les cas.
L’implant peut être à focales multiples permettant une vision correcte de près comme de loin.
La chirurgie de la cataracte
Cette intervention très courante est aujourd’hui très bien maîtrisée. Elle n’en est pas moins un acte chirurgical qui nécessite la plus grande attention.
Effectuée généralement sous anesthésie locale, elle dure une quinzaine de minutes en chirurgie ambulatoire.
Après incision de la cornée, la capsule du cristallin est ouverte par le chirurgien ophtalmologiste. Elle est ensuite vidée de son contenu en fragmentant le cristallin opaque par ultrasons ou par laser. Il est enfin remplacé par un implant.
Plus transparent que le cristallin d’origine, l’implant a la forme d’une petite lentille en plastique, d’un diamètre de 6 à 7 mm.
Quelques heures après l’intervention, le patient peut repartir chez lui en prenant soin de respecter quelques précautions post-opératoires.
Une visite de contrôle a lieu dans les jours qui suivent l’intervention, puis quelques semaines plus tard.
Comme dans toute intervention, des risques infectieux existent mais ils sont limités grâce à l’extrême précaution prise par l’équipe opératoire.
Les rejets de l’implant à proprement parler n’existent pas.
Certaines intolérances peuvent se manifester, provoquant œdèmes, complications cornéennes ou réactions inflammatoires. Quel que soit l’effet secondaire ressenti et si celui-ci vous semble anormal, prenez contact avec votre chirurgien ou le service d’urgence ophtalmologique le plus proche, sans délai.
Après la chirurgie de la cataracte ?
Une récidive de cataracte n’est pas possible, même après plusieurs années. Cependant, dans environ 25 % des cas, une opacification de la partie postérieure de la capsule engendrant à nouveau, et malgré l’implant, une diminution de vision. Ce n’est pas le signe d’un échec de l’intervention. C’est la “cataracte secondaire”, liée à l’évolution naturelle. Le chirurgien peut alors, pour ouvrir la capsule, faire quelques impacts au Laser Yag, redonnant au patient la vision qu’il avait après l’intervention chirurgicale.
Au centre Ophta Part-Dieu de Lyon, les médecins spécialisés dans la prise en charge de la cataracte sont
Dr Vincent FORTOUL
Dr Olivier BRUNET